Flux de traitement photographique
Introduction

Quand on se lance sérieusement dans la photographie, que l'on commence à prendre beaucoup de photos, et que celles-ci occupent beaucoup d'espace, il faut commencer à mettre en place un "flux de production". Le but de ce flux de production est double. Il permet à partir des images brutes (images au format RAW, mais aussi JPEG) d'obtenir des albums ordonnés avec les meilleures images retraitées, tout en garantissant la sécurtié des données contre leur perte accidentelle. Je vous propose dans ce petit article de vous présenter mon flux de production. C'est celui d'un amateur passionné, et il réclame un minimum d'investissement -pas seulement financier, aussi je suis convaincu qu'une majorité de photographes professionels ne l'ont pas mis en oeuvre.

Je vous propose ainsi de diviser cet article en deux parties. La première traite du stockage des fichiers (et peut s'appliquer également à tous types de fichier auxquels vous tenez particulièrement), et la deuxième de la façon avec laquelle les photos passent au travers des différents logiciels.

1.Flux des fichiers

Une fois que la photo est prise, elle se retrouve sur une carte mémoire. Je favorise sur un reportage plusieurs cartes de capacité moyenne plutôt qu'une seule carte de grande capacité. En cas de panne de la carte cela me permet d'avoir au moins une partie de mon travail. Bien sûr ce genre de panne est rarissime, et certains appareils permettent même d'enregistrer chaque photo sur deux supports distincts (appareils photographiques professionnels, type D3 ou 1D).



La première étape consite donc à transferer les photos sur la station de travail en arrivant chez soi (ou sur un portable si on est en déplacement). Pour se faciliter la tâche, il faut être très rigoureux dans la création des répertoires, car sinon au bout de quelques temps il sera difficile de se retrouver. Une solution simple que je préconise est de créer un répertoire photo, dans lequel il va y avoir un sous répertoire "Originaux" (dans lequel seront transférés les photos) et un répertoire "Album" (qui regroupera les photos "finies"). Dans le sous répertoire "Originaux", il faut que les dossiers soient nommés de la manière suivante AAMMJJ_descritption où AA représente l'année, MM le mois, et JJ le jour. AInsi il sra très facile d'avoir un tri chronologique de nos photos via le gestionnaire de fichier. Il existe des variantes où vous allez créer un sous repértoire année, puis ensuite nommer en MMJJ etc. ... Toutes ces méthodes sont équivalentes tant qu'elles permettent un tri chronologique rapide.

Ce transfert terminé, je lance immédiatement une sauvegarde vers un serveur de fichier (appellé aussi NAS Network Area Storage). Cette sauvegarde peut être réalisée de manière automatique par Rsync (sauvegarde dite "incrémentale" qui ne sauvegarde que les changements), par un utilitaire tiers (par exemple avec mon NAS Synology, sous windows il y a Data Replicator 3), ou encore être fait manuellement. De préférence ce serveur de fichier aura la capacité RAID 1, qui dupplique les photos sur deux disques, permettant de faire face à la panne d'un des deux disques.

Une fois que cette opération est accomplie je peux commencer à travailler les photos (voir partie 2)



Cette sauvegarde n'est cependant pas suffisante. Si vous tenez à vos photos - à plus forte raison si votre business en dépend, vous devez mettre en place un système infaillible de sauvegarde. Cela demande donc au delà d'une duplication en série des photos, de posséder des copies qui sont sufisement éloignées pour parer un sinistre dans vos locaux: vol, incendie ...

Plusieurs solutions existent. La première est de parammétrer dans votre serveur de fichier une sauvegarde quotidienne vers un autre serveur de fichier (ce peut être un service que vous payez comme Amazon S3, ou bien un autre serveur de fichier, chez un tier de confiance). Il est également possible de faire un backup hébdomadaire de votre serveur de fichier et de transporter ensuite le disque dur en lieu sûr. C'est la solution que j'ai retenue, mais elle est bien sûr contraignante, je compte mettre en place à terme une sauvegarde vers un autre serveur de fichier, qui se trouverait chez mes parents.

Enfin, si la sauvegarde est assurée par une multitude de disque durs, il est en dernier ressort utile d'utiliser un média différent, ici le DVD. Tous les mois environ je grave donc un DVD des dernères photos.

Les sauvagardes multiples sur plusieurs support différents et dans des lieux différents assure l'intégrité de vos photographies numériques.


2.Flux des photographies

Comme décrit précédement, les photos se retrouvent donc sur le disque de la station de travail, après une copie manuelle dans un répertoire au nom intelligent (qui parmet de les classer). A noter que ce travail d'import et de création d'arboréscence est possible avec l'outil d'importation d'Adobe Lightroom 3, qui permet même d'en faire automatiquement une sauvegarde, de renomer les fichers, etc. ...



Une fois les photos copiées il est possible de les regarder rapidement, sous Picasa par exemple. Picasa permet également quelques autres manipulations et opérations qui sont complémentaires de celles que peuvent efectuer des logiciels experts comme Adobe Lightroom. Il est par exemple possible d'envoyer rapidement une selection de photos par mail, ou encore, Picasa possède des fonctionnalités de reconnaissance de visage ou de visualisation géographique. Cependant, si Picasa possède quelques fonctions de base qui permettent de retoucher les images, d'une part ces fonctions restent assez basiques (il manque par exemple la réduction du bruit!) et d'autre part, Picasa n'est pas adapté au traitement par lot.



Grace à Lightroom, il est possible de traiter rapidement un grand nombre de photos, il permet de prévisualiser, comparer, annoter et noter les photos, permettant ensuite de sélectionner les photos méritant un traitement.



La partie traitement est complète, avec bien sûr la possibilité d'appliquer des modifications que l'on aurait enregistrées (des "preset"), ou de les copier d'une photo à l'autre, même partiellement.




Conclusion

A chacun de trouver le flux de prost production de ses photos. Cela dépendra notamment de son matériel, PC ou Mac, et de ses préférences pour les logiciels. Reste qu'en terme de sauvegarde, les grands principes brossés ici, multiplicité des média et des lieux de sauvegardes, garantiront la sécurité des précieuses données.


Fin...